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CV ET LETTRE DE MOTIVATION SONT À ADRESSER AVANT LE 4 DÉCEMBRE 2024 A 18h00 (Paris).
Le CIRIMAT / UMR CNRS 5085 (INPT - ENSIACET Toulouse) et RTE (Paris) recherchent un(e) candidat(e) pour un stage Master 2 (6 mois) intitulé :
TRANSPORT D'ÉNERGIE ET DURABILITÉ. ÉTUDE DU VIEILLISSEMENT D'UN CÂBLE AÉRIEN.
Le secteur de l’énergie est plus que jamais aujourd’hui un secteur stratégique pour l’économie d’un pays. En France, l’une des principales missions de RTE est d’assurer l’intégrité du réseau de transport d’électricité et en particulier des câbles aériens. Environ deux tiers du réseau de RTE est composé de câbles en alliage d’aluminium de la série 6xxx (almélec) dont il est primordial d’évaluer et maîtriser le vieillissement. Le stage proposé sera réalisé en parallèle d’une thèse qui a débuté en décembre 2023. Dans le cadre de cette thèse, il s’agit d’étudier l’endommagement en corrosion des câbles aériens en intégrant les aspects vieillissement microstructural et sollicitations mécaniques. La durabilité de câbles aériens en almélec est donc analysée en situation de couplage : état microstructural / environnement / état de contraintes. L’objectif à terme est d’identifier des marqueurs du vieillissement des câbles pour permettre à RTE d’assurer le contrôle du réseau de transport d’électricité. Cela suppose d’intégrer des problématiques de vieillissement thermique, corrosion et corrosion sous contrainte des câbles. Depuis 1 an, le doctorant a bien avancé l’étude du vieillissement microstructural des câbles et il a commencé à aborder la problématique du comportement en corrosion.
Le stage de Master 2 est proposé pour approfondir l’étude du vieillissement microstructural des câbles en alliage de la série 6xxx sous sollicitations thermiques monotones et/ou cycliques. Il s’agit de compléter les observations réalisées de façon à être en mesure de proposer des explications consolidées des évolutions observées et de déterminer l’impact de ces dernières sur les propriétés mécaniques des échantillons.
Le travail à réaliser peut être décrit en trois phases :
- phase 1 : Étude bibliographique visant à dresser un état de l’art quant à la microstructure des alliages de la série 6xxx, et les évolutions de microstructure attendues sous sollicitations thermiques et de leur impact en termes de propriétés mécaniques.
- phase 2 : Étude du vieillissement microstructural de câbles aériens en alliage de la série 6xxx sous sollicitations thermiques monotones et cycliques. Ce travail sera réalisé sur la base d’observations en microscopie optique, électronique à balayage et en transmission, mais aussi de caractérisation par EBSD. Des analyses en DSC seront aussi réalisées, et un banc de résistivité électrique sera mis en oeuvre pour analyser les transformations microstructurales se produisant au cours des différents cycles thermiques appliquées.
- phase 3 : Détermination des propriétés mécaniques des échantillons en fonction de leur état microstructural.
Profil du candidat : Le(la) candidate devra posséder de solides connaissances dans le domaine des matériaux métalliques. La personne recrutée devra également apprécier l'expérimentation et le travail en équipe.
Salaire : 1373 € net / mois si la situation administrative du (de la) candidat(e) permet un recrutement en CDD. Sinon, il s’agira d’indemnités de stage telles que prévues par la loi.
Lieu : CIRIMAT.
Les candidatures (CV + Lettre de motivation) sont à adresser avant le 4 décembre 2024 à 18h00 (Paris) à :
christine.blanc@toulouse-inp.fr - Tél. : +33(0)5 34 32 34 07
moukrane.dehmas@toulouse-inp.fr - Tél. : +33 (0)5 34 32 34 40
stephane.heurtault@rte-france.com - Tél. : +33 (0)1 79 24 82 88
julien.said@rte-france.com - Tél. : +33(0)6 08 17 67 73
Référence de l'offre : PsD-DES-25-0010
Une offre de Post-doc de 2 ans pour l'étude des performances d'interconnecteurs pour les Électrolyseurs à Haute Température pour la production d'hydrogène "vert".
Au CEA, et plus particulièrement au Laboratoire d'Innovations pour les Technologies des Énergies Nouvelles et les nanomatériaux, nous sommes 1000 collaborateurs pleinement investis dans la transition énergétique qui concentrons nos activités dans plusieurs domaines clés : l'énergie solaire, le pilotage des réseaux, le stockage dont les batteries et l'hydrogène dans une logique d'efficacité énergétique et d'économie circulaire.
L’une de nos activités est axée depuis plus de 10 ans sur le développement et la mise au point d’électrolyseurs haute température permettant de produire de l’hydrogène avec un rendement énergétique élevé, et sans émission de CO2 si l’électricité utilisée est non carbonée. A ce jour, la durabilité de cette technologie nécessite d’être encore améliorée pour son industrialisation, ainsi divers essais longue durée sont développés et menés à l’échelle composant/stack/système.
Si comme nous vous souhaitez renforcer ce développement durable, alors rejoignez-nous ! Vous serez intégré au Service des Technologies Hydrogène (STH2) en collaboration étroite avec un autre laboratoire spécialiste en corrosion non aqueuse à haute température (S2CM/LECNA basé à Saclay) et avec des plateformes de fabrication (INSTN) et caractérisation microstructurale.
Description du poste
Intitulé de l'offre : Post-doctorant Électrochimie du solide / Matériaux céramiques et métalliques / Corrosion à haute température
Contrat : Post-doctorat
Statut du poste : Cadre
Durée du contrat : 24 mois
Contexte
Dans le contexte actuel de réchauffement climatique et de décarbonation de l’électricité, des convertisseurs électrochimiques peuvent absorber les pics de production électrique dus au caractère intermittent des énergies renouvelables et réinjecter l’électricité produite dans le réseau en cas de besoin. La technologie haute température (650-850°C) à Oxydes Solides (SOCs) est l'une des technologies les plus prometteuses en termes d'efficacité, de coût et de caractère réversible entre les modes pile à combustible (Solid Oxide Fuel Cell SOFC) et électrolyse (Solid Oxide Electrolysis Cell SOEC). Cependant, pour atteindre un taux de dégradation inférieur à 1%/kh sur une durée de vie de 50 kh environ, la durabilité des SOCs doit encore être améliorée en vue de leur déploiement industriel. Parmi les phénomènes de dégradation, l’oxydation haute température des interconnecteurs en acier ferritique inoxydable augmente la résistance globale du système par formation d’une couche d’oxyde peu conductrice pour chacune des atmosphères d’électrodes à hydrogène et oxygène. De plus, l’évaporation du chrome contenu dans cet acier empoisonne progressivement les électrodes adjacentes. Mieux comprendre et limiter ces phénomènes aux interfaces métalliques/céramiques via l’utilisation de revêtements (fournis par le S2CM/LECNA) reste donc un enjeu majeur pour le développement de solutions adaptées et l’optimisation de la durabilité du système en fonctionnement SOFC et SOEC. En parallèle des études classiques menées au STH2 et au S2CM sur la cinétique d’oxydation, d’évaporation du chrome et de la résistance spécifique de surface des interconnecteurs dans les conditions de fonctionnement, le projet PTC-MP-INTERMEDE a été initié pour étudier l’interaction entre interconnecteur, revêtement et cellule électrochimique de petite taille selon le mode de fonctionnement sur de longue durée (> 3000h). Le travail de post-doctorat constitue l’essentiel de ce projet et est financé en intégralité par celui-ci.
Vos missions : Pour ce travail de post-doctorat, les matériaux d’interconnecteur et de cellule sont ceux classiquement utilisés dans le stack CEA taille réelle. Le matériau et le procédé de fabrication du revêtement seront choisis parmi les plus pertinents via les autres études en cours. L’influence des revêtements protecteurs vis-à-vis de l’oxydation et de l’évaporation du chrome, ainsi que l’impact de la couche de contact en LSM (manganite de lanthane dopée au strontium) du stack CEA (même épaisseur et architecture) seront ainsi évalués par rapport à un acier d’interconnecteur nu. Cette évaluation se fera principalement grâce à des caractérisations électrochimiques des performances et de la durabilité de la cellule adjacente ainsi que des caractérisations microstructurales post-test.
Les missions du post-doctorat seront les suivantes:
- l’adaptation d’un banc de test électrochimique dédié à cette étude de l’interaction entre interconnecteur, revêtement et cellule SOFC/SOEC, pour l’introduction aisée de l’acier ferritique inoxydable d’interconnecteur dans chaque atmosphère distincte d’électrode à oxygène et hydrogène, et une bonne distribution des gaz et du courant à la surface de la cellule,
- la prise en charge des essais associés sans ou avec revêtements pré-sélectionnés en collaboration avec S2CM/LECNA,
- la réalisation et l’exploitation des mesures électrochimiques adéquates lors des tests (courbes de performances courant-tension, spectroscopie d’impédance électrochimique, courbe de durabilité),
- les caractérisations post-test des couches d’oxydes formés à la surface de l’interconnecteur et de l’empoisonnement au Cr des électrodes de la cellule selon les configurations et conditions d’essais. Les techniques telles que le MEB/EDX, la DRX, l’ICP-OES, l’XPS et le ToF-SIMS pourront en particulier être utilisées,
- de manière complémentaire, les essais longue durée d’oxydation et d’évaporation du Cr effectués au STH2 sur échantillons d’acier, en fours sous atmosphères représentatives de l’électrode à oxygène et à hydrogène seront suivis par le post-doctorant ainsi que les caractérisations microstructurales post-test associées.
En collaboration avec les techniciens de l’équipe, le post-doctorant prendra en charge la définition et la planification du programme d’essais, leur réalisation depuis le montage jusqu’à l’exploitation des résultats obtenus. Il sera force de proposition tout en s’appuyant sur l’expertise CEA en SOEC, en termes de matériaux d’électrodes et d’électrolyte, de corrosion des matériaux métalliques, de mise en forme, de caractérisations électrochimiques des céramiques et de caractérisation microstructurale.
Ces études devraient donner lieu à 1 publication et 1 présentation à l’EFCF en 2026 a minima.
Profil du candidat : Doctorat dans le domaine de l’électrochimie et/ou de la corrosion à haute température
Connaissances et savoir-faire requis
Bonnes connaissances académiques en électrochimie et/ou corrosion à haute température
Savoir-faire en mesures électrochimiques
Aptitudes et qualités requises
Mener un programme de recherche
Goût pour le travail expérimental
Assurer les activités de dissémination (communication écrite et orale, publications)
Travailler en équipe
Autonomie, enthousiasme, dynamisme, bienveillance et rigueur scientifique
Langue : anglais courant
La fourniture de lettres de recommandation sera appréciée.
Localisation du poste : CEA de Grenoble - 17, avenue des Martys 38054 Grenoble cedex 9
Contacts :
Karine COUTURIER (STH2) / Fabien ROUILLARD (S2CM) / Frédéric SCHUSTER (Directeur du programme PC-MP)
DATE LIMITE DE CANDIDATURE : 15 OCTOBRE 2024
CIRIMAT/ENSIACET - INP Toulouse recherche un Ingénieur d'études.
Les industriels de l’aéronautique œuvrent pour optimiser les opérations de maintenance sur les appareils, comme les hélicoptères, et plus globalement pour développer des outils de prédiction de l’endommagement en corrosion. De façon à définir les programmes de maintenance les plus adaptés à l’état réel des appareils, il est primordial de disposer de données non seulement sur les conditions de vol mais aussi sur l’endommagement en corrosion associé.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce contrat de travail. L’objectif du travail sera de contribuer à la détermination des conditions réelles de vol et à l’analyse de leurs conséquences sur l’endommagement en corrosion des structures. Il s’agira aussi de contribuer à la mise au point de tests accélérés représentatifs des conditions réelles d’exposition pour mieux comprendre les phénomènes de corrosion. L’étude portera sur des structures en alliages d’aluminium, en particulier des alliages de la série 2xxx, revêtus ou pas de systèmes de protection anti-corrosion.
Outre une étude bibliographique, le travail à réaliser peut être décrit en deux phases :
- phase 1 : analyse des données issues de capteurs environnementaux et de capteurs de corrosion (suivi de résistance de polarisation) embarqués sur hélicoptères ;
- phase 2 : réalisation d’essais de corrosion avec une cellule en couche mince conçue au Cirimat dans le but de reproduire les conditions environnementales réelles et les endommagements en service (cinétique).
Profil recherché : La personne recrutée devra posséder de solides connaissances dans le domaine des matériaux métalliques et particulièrement de leur comportement en corrosion. La personne recrutée devra avoir un goût prononcé pour l’expérimentation et le travail en équipe.
Le lieu de l’étude est : CIRIMAT/ENSIACET - INP Toulouse.
CANDIDATURE A ENVOYER AVANT LE 15 OCTOBRE 2024
Les candidatures (CV + lettre de motivation) sont à adresser à Christine BLANC – 05 34 32 34 07 – christine.blanc@toulouse-inp.fr ET Nicolas CAUSSE – 05 34 32 34 18 – nicolas.causse@toulouse-inp.fr