Emplois, stages, thèses et post-doctorats

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  • UN(E) POST DOC RECHERCHÉ(E)
    Durée de 18 mois - Démarrage : dès que possible

    Qualification d’un alliage métallique multi-phasé élaboré par fabrication additive pour usage en environnement sévère (QUADS)

    Description du projet
    Le projet QUADS est un projet collaboratif qui regroupe 4 laboratoires de recherche de 4 écoles d’ingénieurs du Ministère des Armées :
    • Le Laboratoire de Mécanique des Solides (LMS) de l’École Polytechnique ;
    • L’Institut des Sciences de la Mécanique et Applications Industrielles (IMSIA) de l’ENSTA Paris ;
    • L’Institut de Recherche Dupuy de Lôme (IRDL) de l’ENSTA Bretagne ;
    • L’Institut Clément Ader (ICA) de l’ISAE SUPAERO.

    Le projet s’intéresse à la qualification d’un acier duplex 2507 produit par fabrication additive mono- et multi-procédés (hybridation) pour un usage sous chargements cycliques en environnement corrosif. Le post-doc se focalisera plus spécifiquement sur le comportement en corrosion, en corrosion sous contrainte et en fatigue-corrosion de l’alliage. Pour ce faire, deux procédés de fabrication additive seront étudiés : le procédé SLM et le procédé DED.

    Définition des tâches
    Le travail sera divisé en 2 volets.

    Pour le premier volet, l’objectif sera de réaliser différents essais électrochimiques pour qualifier les échantillons vis-à-vis de leur tenue à la corrosion. L’influence de différents paramètres tels que les paramètres procédés et les conditions de traitements thermiques seront mis en évidence. Les résultats seront à mettre en parallèle d’observations microstructurales (Microscope optique, MEB, EDS, EBSD) pour faire le lien entre les résultats d’essai et la microstructure du matériau. Une attention particulière devra notamment être portée sur la répartition des phases ferritiques et austénitiques au sein du matériau.

    Pour le deuxième volet, l’objectif sera de caractériser les éprouvettes en corrosion sous contrainte et en fatigue-corrosion. Pour ce faire, une cellule adaptée à une machine d’essai mécanique devra être conçue pour la bonne réalisation de ces essais.

    Finalité du projet
    Conformément aux tâches décrites précédemment, deux objectifs sont visés :
    • Mettre en évidence l’effet des paramètres procédés et de traitement thermique sur la tenue à la corrosion du matériau ;
    • Concevoir un montage permettant la réalisation d’essais de corrosion sous contrainte et de fatigue corrosion au laboratoire et réaliser les essais.

    Le(la) post-doc sera recruté(e) au sein du laboratoire IRDL (Institut de Recherche Dupuy de Löme) sur le site de l’ENSTA Bretagne à Brest.

    Le(la) candidat(e) recruté(e) devra être titulaire d’un doctorat en science des matériaux. Le poste est ouvert à des profils d’électrochimistes ou de mécaniciens.

    Merci d’envoyer CV et Lettre de motivation à :
    Matthieu DHONDT – matthieu.dhondt@ensta-bretagne.fr - Tél : 02.98.34.89.45
    Cédric DOUDARD – cedric.doudard@ensta-bretagne.fr  - Tél : 02.98.34.89.27

  • STAGE NIVEAU MASTER 2 - 3ème année École d'ingénieur
    DURÉE : 6 mois à partir de Janvier/Février 2023

    SUJET DU STAGE : Corrosion et Biocorrosion des aciers faiblement alliés en milieu marin : rôle des éléments d’addition (Cr, Cu, Si, Al,…).

     

    CONTEXTE : Les structures portuaires marines en aciers non alliés comme les palplanches sont soumises à de sévères conditions environnementales dans l’eau de mer. Contenant une forte teneur en ions chlorure et d’une grande conductivité, cette eau de mer peut également induire des phénomènes de corrosion influencés par les bactéries. Afin d’accroître significativement la résistance à la corrosion des aciers dans l’eau de mer, une faible quantité d’éléments d’alliage sont ajoutés, de l’ordre de 1 à 2% au maximum. Mais dans ce cas, les mécanismes ne sont pas toujours bien compris, notamment lorsque des phénomènes de biocorrosion sont impliqués. Optimiser la composition de ces aciers ne pourra être envisagée que par une compréhension détaillée de ces mécanismes.

    Les enjeux environnementaux et économiques sont considérables puisqu’une augmentation d’un facteur 3 de la résistance à la corrosion implique une durée de vie 3 fois plus longue de l’ouvrage métallique concerné, sans recours à un moyen de protection contre la corrosion (application d’une peinture, d’une protection cathodique par anodes galvaniques) qui représente nécessairement un surcoût et dont l’innocuité pour l’environnement n’est pas toujours démontrée. Par exemple, les projets nationaux associés aux énergies marines renouvelables impliquent, pour que le coût de l’énergie produite ne soit pas rédhibitoire, que les dépenses associées à la protection et à la maintenance des infrastructures métalliques soient minimisées.

    OBJECTIFS : Cette étude, en collaboration avec Arcelor Mittal, porte sur un total de 6 nuances d'acier de composition sensiblement différentes : 2 aciers au carbone constituant la référence "basse" (un issu de la voie Hauts Fourneaux, l'autre de la voie Four électrique), et un acier faiblement allié breveté par Arcelor Mittal (AMLoCor) constituant la référence "haute". A celles-ci s’ajoutent 3 nouvelles nuances jugées prometteuses par l'entreprise, appelées Néo 1, Néo 2 et Néo allié. Le but de l’étude est de déterminer quels sont les associations d’éléments d’alliage qui permettront une résistance accrue à la corrosion dans l’eau de mer de ces différents aciers faiblement alliés.

    L’étude de ces 6 nuances différentes se déroulera sur deux sites : une partie des expérimentations se déroulera au laboratoire en conditions contrôlées, l’autre partie sera effectuées en conditions réelles sur la plateforme dédiée dans le port des Minimes. Il s’agira d’une part d’étudier les mécanismes et les cinétiques de corrosion des différentes nuances aciers par une étude électrochimique qui comprendra des mesures de suivi de potentiel (OCP), de résistance de polarisation Rp et de spectroscopie d’impédance électrochimique. D’autre part, on se focalisera sur les produits de corrosion et leur rôle dans le processus de corrosion. Pour cela, ces produits seront caractérisés par Diffraction des Rayons X, Spectrométrie Raman et Spectrométrie Infrarouge. Cette étude s’effectuant dans la thématique pluridisciplinaire de la « biocorrosion », les interactions entre micro-organismes et produits de corrosion seront également évaluées.

    Profil recherché :

    - Étudiant(e) de niveau BAC+5, compétences en science des matériaux et/ou, électrochimie.     

    - Goût pour l’expérimental, rigueur et organisation, autonomie, capacités de travail en équipe, respect des règles de sécurité.

    Laboratoire : LaSIE – UMR CNRS 7356 (La Rochelle).

     

    Nom des contacts

    E-mail

    Philippe Refait

    philippe.refait@univ-lr.fr

    Céline Rémazeilles

    celine.remazeilles@univ-lr.fr

    Mohcin Serjaouan

    mohcin.serjaouan@univ-lr.fr

     

  • POST DOCTORAT
    Durée : 1 an. Début prévisionnel : 1er mars 2023 - Date limite envoi candidatures : 28/11/2022.

    Impact de l'hydrogène sur les mécanismes élémentaires de plasticité sous sollicitation monotone d’un alliage à durcissement structural.

    CIRIMAT, École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques, UMR CNRS 5086.
    LaSIE, La Rochelle Université, UMR CNRS 7356.

    De nombreux secteurs de l’industrie sont régulièrement à la recherche de moyens permettant d’augmenter les durées de vie des structures sous chargements alternés. L’une des orientations privilégiées est le durcissement structural associé à la distribution plus ou moins homogène de précipités durcissants. Si cette démarche a déjà démontré son intérêt, elle soulève néanmoins de nombreux questionnements sur la possible implication de l’environnement dans les processus d’endommagement de telles microstructures (corrosion sous contrainte, fatigue-corrosion…). Dans ce cadre, l’hydrogène est un vecteur d’endommagement bien connu mais dont le rôle sur la localisation du glissement suite au cisaillement des précipités reste cependant à préciser. Cette réflexion sur la fragilisation par l’hydrogène (FPH), à forte connotation fondamentale, touche de nombreux secteurs industriels (nucléaire, pétrolier, gaz, automobile, aéronautique, maritime, portuaire …) mais elle fait aussi partie intégrante des choix énergétiques futurs (transport et stockage d’hydrogène).

    Dans ce contexte, le projet SHLyCC (Slip Localization - Hydrogen - Cyclic Crack), supporté par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), a pour objet de caractériser, d’une part, l’interaction de l’hydrogène avec un état de précipitation donné dans un alliage à durcissement structural, et d’autre part, d’étudier la conséquence de cette interaction sur les processus de localisation de la plasticité, d’amorçage et de propagation de l’endommagement sous chargement cyclique en vue d’améliorer la durée de vie des matériaux.

    L’objectif du post doctorat est, dans un premier temps, de caractériser la distribution de l’hydrogène introduit par voie cathodique dans l’alliage selon son état métallurgique par suivi de potentiel Volta (mode Kelvin (KFM) d’un microscope à force atomique (AFM)). L’impact de l’hydrogène sur le comportement mécanique sous sollicitation monotone des différents états de précipitation sera ensuite évalué. Ainsi, des essais de nanoindentation seront réalisés sur éprouvettes préhydrogénées afin d’étudier les interactions hydrogène-dislocations-précipités durcissants et plus particulièrement les modes de franchissement afférents en présence d’hydrogène.

    Profil recherché : La personne recrutée devra posséder de solides connaissances dans le domaine des matériaux métalliques et particulièrement de leurs microstructures. Des connaissances sur les phénomènes de plasticité sont souhaitées. Une expérience dans le domaine de la fragilisation par l’hydrogène et/ou la technique de SKPFM serait un plus. La personne recrutée devra avoir un goût prononcé pour l’expérimentation et le travail en équipe.

    Lieux de l’étude : 1er semestre : Laboratoire CIRIMAT/ENSIACET- INP Toulouse. 2ème semestre : LaSIE - Université de La Rochelle.

     

    Les candidatures (CV + Lettre de motivation) sont à adresser à Christine BLANC – Tél. : 05 34 32 34 07 – christine.blanc@toulouse-inp.fr
    ET Grégory ODEMER – Tél. : 05 34 32 34 38 – gregory.odemer@toulouse-inp.fr

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