Systèmes de protection cathodique

Protection cathodique galvanique

Certains métaux ou alliages placés dans le même milieu électrolytique que l’ouvrage à protéger ont un potentiel d’électrode (mesuré par rapport à une électrode de référence) inférieur à celui du métal constitutif de l’ouvrage. Lorsqu’un tel métal est relié électriquement à la structure à protéger, son potentiel tend à augmenter, alors que celui du métal de la structure tend à diminuer, ce qui conduit à faire décroître sa vitesse de corrosion. Cette méthode est limitée aux électrolytes dont la résistivité n’est pas très élevée.
 
Selon les cas, les anodes galvaniques (parfois appelées anodes sacrificielles ou consommables) sont à base de magnésium, de zinc ou d’aluminium. Dans tous les cas les anodes pour protection cathodique doivent être impérativement constituées d’alliages spécifiques qui ont été préalablement qualifiés par des mesures permettant de connaître leurs caractéristiques électrochimiques, notamment leur réactivité et leur polarisabilité, sur le long terme.
 

Système de protection par anode galvanique
 

Protection par courant imposé

Dans les installations de protection cathodique par courant imposé, l’alimentation électrique permet de polariser cathodiquement la structure à protéger en faisant circuler un courant continu entre l’ouvrage à protéger et une anode auxiliaire dite « déversoir ». Dans les régions isolées, ce courant peut être généré par des systèmes d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques.
 
Selon les cas, cette anode peut être constituée de matériau consommable (acier de rebut), semi-inerte (ferro-silicium, graphite, magnétite, oxyde de plomb) ou inerte (titane platiné, niobium platiné, tantale platiné, titane recouvert d’oxydes mixtes « Ti/MMO », polymères conducteurs).
Système de protection par courant imposé
 

Comparaison des systèmes de protection cathodique

 

Êtes-vous membre du CEFRACOR ?