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Thèse financée dans le cadre du projet ANR "New concept of Microbially Inspired anticorrosion COAting TEChnology / MICOATEC

Les candidatures (CV + lettre de motivation) sont à adresser avant le vendredi 27 septembre 2019 à :

Christine BLANC - Tél. : 05 34 32 34 07 ; christine.blanc@ensiacet.fr

Régine BASSÉGUY - Tél. : 05 34 32 36 17 ; regine.basseguy@ensiacet.fr

 

Icône PDF annonce.pdfOffres de stage/thèse/post-docTélécharger l'annonce complète

Le CIRIMAT / UMR CNRS 5085 (INPT/ENSIACET Toulouse) et le LGC / UMR CNRS 5503 (INPT-ENSIACET Toulouse) recherchent un(e) candidat(e) pour la thèse dédiée à "Étude des mécanismes de formation et des propriétés anticorrosion de la couche se développant sur un alliage d'aluminium de la série 5xxx sous l'action de microorganismes marins. Élaboration par biomimétisme d'un revêtement anticorrosion.

Début de la thèse : 1er mars 2020 (plus ou moins 1 ou 2 mois si nécessaire). Lieu : CIRIMAT et LGC, Laboratoires situés tous deux au sein de l'ENSIACET/INPT à Toulouse.

Profil recherché : le(la) candidat(e) devra posséder de solides connaissances dans le domaine des matériaux métalliques et en électrochimie appliquée à la corrosion. Des compétences ou, au minimum, un goût prononcé pour la microbiologie, constituent aussi un pré-requis. La personne recrutée devra également apprécier l'expérimentation et le travail en équipe.

Contexte et présentation de la thèse : Le projet MICOATEC a été retenu par l’ANR sur l’appel à projet générique 2019. Il ambitionne de développer une nouvelle technologie de revêtements anticorrosion pour la protection des métaux basée sur une stratégie biomimétique. Cela passe par la maîtrise du processus de croissance et des propriétés physico-chimiques de la couche protectrice qui se forme naturellement sur certaines surfaces métalliques sous l’effet des interactions microorganismes / métal. Ces connaissances serviront de base à la reproduction industrielle de la couche protectrice en tant que revêtement anticorrosion. Il s’agira donc dans le projet d’évaluer les propriétés anticorrosion de cette couche naturellement formée en milieu marin mais également celles du revêtement reproduit en laboratoire de façon à pouvoir valider son utilisation pour des applications industrielles.
 
Le consortium du projet, qui regroupe 5 partenaires du monde académique et de l’entreprise avec une expertise multidisciplinaire (bioélectrochimie, ingénierie du biofilm, science des matériaux et des surfaces, corrosion, traitement de surface et transfert technologique), s’appuiera sur une méthodologie ‘biotique vs abiotique’ pour identifier les paramètres clé et les mécanismes de formation de la couche protectrice, qui serviront à développer la nouvelle technologie de protection. Deux doctorants(es) et un(e) étudiant(e) en stage post-doctoral seront intégré(es) à l’équipe.
 
Le matériau de l’étude sera un alliage d’aluminium de la série 5xxx. Dans le cadre de la présente thèse, le(la) doctorant(e) recruté(e) aura, en particulier, pour mission d’étudier l’influence de la microstructure de l’alliage sur la structure et la composition chimique de la couche, qui se développe sous l’action de microorganismes marins, de façon à déterminer les mécanismes de formation de cette couche et d’identifier les paramètres clés (pH, espèces chimiques, activité catalytique…) qui permettront, en laboratoire, et en conditions abiotiques, de reproduire une couche similaire. Le(la) doctorant(e) analysera les propriétés anticorrosion, sous sollicitations mécaniques ou pas, de la couche développée en présence des micro-organismes marins et du revêtement anticorrosion reproduit, en mettant en œuvre des essais de laboratoire mais en réalisant également des expositions en milieu naturel et des tests industriels.
 
Cinq tâches peuvent être définies correspondant aux cinq temps forts de la thèse : - Tâche 1 : Étude bibliographique - Tâche 2 : Caractérisation de la microstructure et du comportement en corrosion de l’alliage 5xxx. - Tâche 3 : Analyse de la structure et de la composition chimique de la couche développée en présence des micro-organismes marins, en relation avec les propriétés du substrat métallique, de façon à déterminer les mécanismes de formation de cette couche et d’identifier les paramètres clés (pH, espèces chimiques, activité catalytique…)  - Tâche 4 : Étude du comportement en corrosion de l’alliage recouvert de la couche développée en présence des micro-organismes marins  - Tâche 5 : Synthèse d’un revêtement anticorrosion basée sur une stratégie biomimétique et évaluation de ses performances anticorrosion.

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