Conception - intérieur de capacité

Principe général de la conception

La protection cathodique de l’intérieur des capacités se fait à l’aide d’anodes galvaniques ou par courant imposé. La nature, l’emplacement et le nombre des anodes dépendent de la composition chimique du liquide, de sa conductivité, de la température... En pratique, la conductivité du liquide doit être supérieure à 0,001 S.m -1.

La résistivité électrique des revêtements internes de capacités est relativement élevée s’il s’agit, par exemple, d’émail ou de résine époxydique. Néanmoins si de tels revêtements sont dégradés, leur résistivité diminue. La résistivité électrique des revêtements à base de ciment est relativement faible.

Lorsque la résistivité du revêtement est élevée, la densité de courant prise en compte lors de la conception est de l’ordre de 5 mA.m-2. Elle est de l’ordre de 1 A.m-2 pour les surfaces non revêtues.

Lorsque la conductivité du liquide est faible (forte résistivité), et que la structure à protéger contient des éléments métalliques non revêtus, ceux-ci doivent être isolés de l’ensemble de la structure. L’emplacement des anodes est à étudier avec soin.

Réactions secondaires

Dans le cas d’une protection interne, les réactions électrochimiques sur l’anode et la cathode (capacité à protéger) peuvent modifier la composition du liquide qui est dans un volume confiné. Ceci est à prendre en considération pour des raisons sanitaires ou industrielles. Des dégagements gazeux peuvent aussi se produire, il s’agit en particulier de l’hydrogène, lorsque le potentiel de la structure est trop négatif. C’est pourquoi des purgeurs d’air et des ouvertures de visite sont parfois prescrites, ainsi que des mesures de potentiel

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